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« Aimer c’est tout donner et se donner soi-même » Sainte Thérèse

Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte-Face

Sur ce thème du don de soi, nous voudrions aborder, cette année, la question de la relation à l’épouse. 
La relation « sponsale », c’est à dire conjugale.
Que signifie, pour les chrétiens, être époux ?

Pour éclairer ce thème du don, l’évangile choisi est « Jésus et la Samaritaine » (St Jean 4, 3-42) : « Si tu savais le don de Dieu », don qui touche la relation conjugale, lorsque le Christ demande « Va chercher ton mari ».

Cet évangile traite, au fond, des épousailles de Jésus avec chaque âme humaine. Chaque âme, que ce soit chez les hommes ou chez les femmes, est féminine, car elle reçoit. Le Christ vient se donner à nous, s’unir à notre âme.

C’est l’histoire d’une rencontre, qui se construit autour d’un puits, souvent signe d’un mariage dans les écritures, qui, par la finesse d’écriture de l’apôtre, nous permet de contempler la délicatesse du Christ dans la progression de son échange avec la samaritaine.

St Jean 4, 3-30, 39-42
‘Jésus quitta la Judée et s’en retourna en Galilée. Or il lui fallait traverser la Samarie. Il arrive donc à une ville de Samarie appelée Sychar, près de la terre que Jacob avait donnée à son fils Joseph. Là se trouvait la source de Jacob. Jésus, fatigué par la marche, se tenait donc assis tout contre la source. C’était environ la sixième heure. Une femme de Samarie vient pour puiser de l’eau. Jésus lui dit: « Donne-moi à boire. » Ses disciples en effet s’en étaient allés à la ville pour acheter de quoi manger. La femme samaritaine lui dit: « Comment! toi qui es Juif, tu me demandes à boire à moi qui suis une femme samaritaine? » (Les Juifs en effet n’ont pas de relations avec les Samaritains.) Jésus lui répondit: « Si tu savais le don de Dieu et qui est celui qui te dit: Donne-moi à boire, c’est toi qui l’aurais prié et il t’aurait donné de l’eau vive. » Elle lui dit: « Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond. D’où l’as-tu donc, l’eau vive? Serais-tu plus grand que notre père Jacob, qui nous a donné ce puits et y a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses bêtes? » Jésus lui répondit: « Quiconque boit de cette eau aura soif à nouveau; mais qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura plus jamais soif; l’eau que je lui donnerai deviendra en lui source d’eau jaillissant en vie éternelle. » La femme lui dit: « Seigneur, donne-moi cette eau, afin que je n’aie plus soif et ne vienne plus ici pour puiser. » Il lui dit: « Va, appelle ton mari et reviens ici. » La femme lui répondit: « Je n’ai pas de mari. » Jésus lui dit: « Tu as bien fait de dire: « Je n’ai pas de mari », car tu as eu cinq maris et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari; en cela tu dis vrai. » La femme lui dit: « Seigneur, je vois que tu es un prophète… Nos pères ont adoré sur cette montagne et vous, vous dites: C’est à Jérusalem qu’est le lieu où il faut adorer. » Jésus lui dit: « Crois-moi, femme, l’heure vient où ce n’est ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père. Vous, vous adorez ce que vous ne connaissez pas; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. Mais l’heure vient – et c’est maintenant – où les véritables adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité, car tels sont les adorateurs que cherche le Père.


 

Dieu est esprit, et ceux qui adorent, c’est en esprit et en vérité qu’ils doivent adorer. » La femme lui dit: « Je sais que le Messie doit venir, celui qu’on appelle Christ. Quand il viendra, il nous dévoilera tout. » Jésus lui dit: « C’est Moi, celui qui te parle. » Là-dessus arrivèrent ses disciples, et ils s’étonnaient qu’il parlât à une femme. Pourtant pas un ne dit: « Que cherches-tu? » ou: « De quoi lui parles-tu? » La femme alors laissa là sa cruche, courut à la ville et dit aux gens: « Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait. Ne serait-il pas le Christ? » Ils sortirent de la ville et ils allaient vers lui. De cette ville, nombre de Samaritains crurent en lui à cause de la parole de la femme, qui attestait: « Il m’a dit tout ce que j’ai fait. » Quand donc ils furent arrivés près de lui, les Samaritains le prièrent de demeurer chez eux. Il y demeura deux jours et ils furent bien plus nombreux à croire, à cause de sa parole, et ils disaient à la femme: « Ce n’est plus sur tes dires que nous croyons; nous l’avons nous-mêmes entendu et nous savons que c’est vraiment lui le sauveur du monde. »

Ouvrons-nous à la présence du Christ, pour qu’en en le recevant, nous puissions donner à notre tour de l’eau vive.

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